Recherche sur la mémorisation : où en est-on?

Depuis la rentrée 2019, les élèves de 5°2 sont impliqués dans un projet avec la recherche sur la mémorisation. S‘appuyant sur l’expérience de l’an passé, avec le sac à questions, les enseignants et les chercheuses sont cette année dans une réelle démarche de recherche.

Une classe témoin est donc appariée à une classe test. Pour ce faire, les équipes enseignantes sont identiques dans ces deux classes et les chercheuses ont fait passer des tests de mémorisation aux élèves de 5°2 (classe test) et de 5°6 (classe témoin) avec l’accord de leurs parents. Ainsi, elles pourront constituer des échantillons comparables.

Depuis début octobre, les élèves de 5°2 suivent un protocole précis. Chaque professeur ajoute 2 questions par semaine concernant sa matière. Ces questions sont rassemblées dans un sac et à chaque début d’heure de cours, 2 d’entre elles sont tirées au sort et posées aux élèves. Ils répondent alors sur une ardoise et la réponse est donnée.

Ces questions sont retirées au bout d’une semaine puis remises deux semaines plus tard (en plus des 2 nouvelles chaque semaine), puis retirées de nouveau et remises 4 semaines plus tard et ainsi de suite. C’est ce qu’on appelle la consolidation à rythme expansé dans le protocole de recherche.

A un moment donné, nous avons dû augmenter le nombre de questions posées en début d’heure (3 ou 4) pour s’assurer que toutes les questions soient au moins posées une fois.

Pour impliquer davantage les élèves, ils ajoutent eux aussi deux questions de leur choix par semaine et sont en charge du sac à tour de rôle sur la base du volontariat.

 

Afin d’évaluer l’impact de ce dispositif, les élèves de 5°2 et de 5°6 ont déjà passé un test de connaissances mi-février comprenant pour moitié des questions du sac et pour autre moitié des questions concernant leurs enseignements de cette année mais qui n’étaient pas dans le sac. Les chercheuses vont ainsi pouvoir comparer les résultats obtenus à ce stade.

Un deuxième test de connaissances (sur le même principe) est prévu au mois de juin, puis un troisième en septembre 2020 pour évaluer l’impact des vacances d’été.

Les élèves savent qu’ils ne sont pas évalués (non comptabilisés dans le bulletin) sur ces tests ce qui leur permet moins stresser, le temps n’est également pas limité.

Ce projet semble toujours aussi motivant pour les élèves : ils aiment se prendre au jeu et réclament les questions en début d’heure.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.